Précieux relais de l'information, internet et les réseaux sociaux sont minés par les rumeurs, manipulation des faits, mensonges partisans, complotismes en tous genres. La Covid, les élections américaine, allemande ou française et, bien sur, la guerre en Ukraine, ont donné une nouvelle dimension internationale à ce lent poison des démocraties. Elle confirme l'urgence de promouvoir la qualité de l'information et la formation d'un esprit critique nécessaire à un débat public fondé sur des bases sérieuses.
Comment faire face à ce défi français et international qu'il soit économique, social ou politique. Des avancées ont eu lieu, notamment au sein de l'Union européenne, avec le "Digital Service Act" (DSA) destiné à mieux lutter contre la désinformation et mettre fin aux abus de pouvoir de géants du numérique américains ou chinois. Une longue marche dans laquelle se sont lancés des médias pour créer des contre-feux et décodages sur le "vrai du faux", des enseignants mais aussi des régulateurs. Entre encadrement et liberté d'expression, où situer le curseur?
Dialogues Economiques (revue de vulgarisation scientifique en ligne, éditée par Aix-Marseille School of Economics) a sélectionné pour vous parmi ses billets
Modérateur :
Cugny Emmanuel (Chroniqueur, éditorialiste économique à France Info ; membre du bureau de l'Ajef )Intervenants :
Benhamou Françoise (Professeure émérite, Université Sorbonne Paris Nord et à Sciences Po Paris, Présidente du Cercle des Economistes)Cognacq Estelle (Directrice de l’agence Radio France et Directrice adjointe de franceinfo)
Loutrel Benoît (Président de la supervision des plateformes en ligne, Arcom (Autorité de Régulation de la communication audiovisuelle et numérique))
Nahon Eric (Directeur adjoint de l'IPJ Dauphine | PSL (École de journalisme Paris Dauphine))
Revol Adina (Porte-parole de la Commission européenne en France)