Jérôme De Boyer des Roches



Maître de Conférences et chercheur à l'Université Paris-Dauphine
Université Paris Dauphine et Laboratoire d’Économie de Dauphine

Page personnelle

Présentation :

Titulaire d’une thèse de troisième cycle soutenue à l’Université Paris 10 Nanterre en 1980, et d’une thèse d’État soutenue à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1988, Jérôme de Boyer des Roches est Maître de Conférence à l’Université Paris Dauphine et membre du Laboratoire d’Économie de Dauphine - LÉDa. Il enseigne la macroéconomie, l’analyse monétaire, la comptabilité bancaire analytique et l’histoire de la pensée économique. Il a assuré la direction de juin 2005 à Février 2011 du laboratoire PHARE - Pôle d’Histoire de l’Analyse et des Représentations Économiques – centre de recherche de l’Université Paris 1 conventionné par le CNRS. Jérôme de Boyer est actuellement responsable au niveau de l’Université Paris Dauphine du Master 2 de recherche en Histoire de la Pensée économique co-organisé par plusieurs de la Région parisienne.

Ses travaux de recherche portent sur les théories de la monnaie et de la finance depuis la fin du 17ème siècle. Il a publié de nombreux articles dans des revues et ouvrages scientifiques sur les premières années de la Banque d’Angleterre et l’émergence des théories monétaires post-mercantilistes, les controverses successives entre classiques au dix-neuvième, les développements néo-classiques et keynésiens, les développements depuis la seconde guerre mondiale, mais aussi sur la crise bancaire française des années 1990 et sur celle des subprimes. Il a publié en 2003 un ouvrage, La Pensée monétaire, histoire et analyse, qui étudie les concepts de l’analyse monétaire en présentant et discutant les théories dans leur contexte historique du seizième siècle à nos jours. L’ouvrage est disponible en ligne gratuitement : http://basepub.dauphine.fr/handle/123456789/1946

Selon Jérôme de Boyer, la pensée monétaire trouve sa sève dans l'histoire des faits et des débats monétaires et bancaires. Il montre que les économistes – que ce soit les classiques au dix-huitième et dix-neuvième siècles ou les néo-classiques aujourd'hui - ne parviennent pas à intégrer correctement la monnaie à leur analyse des marchés, de la formation des prix, des revenus et de l’emploi. Cependant il n’en conclut pas que les économistes ignorent tout de la monnaie. Pour l’auteur, la connaissance existe. Cependant elle est autant historique qu'analytique. Dans le domaine de la monnaie, l'expérience et les leçons du passé comptent. Les banquiers et les politiques ont du gérer la monnaie, les économistes la penser, malgré son extériorité aux théories dominantes des marchés. La gestion de la crise commencée en 2007 l’illustre.


Participation à des conférences Jéco

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