Les entreprises européennes, notamment françaises, paraissent sous-capitalisées, par exemple si on les compare aux firmes américaines (source Banque de France). Cela bloque leur croissance, qu’il s’agisse de start-ups ne pouvant se muer en licornes ou d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) freinées dans leur croissance. La pratique pour les plus grosses firmes du ‘‘share buyback’’ (rachats d’actions), puis le recours accru à l’endettement par la plupart des entreprises pour surmonter la crise actuelle accentuent cette situation. Pourtant la prise de risque à long-terme et l’innovation bénéficient de fonds propres importants, plutôt que de dettes. Un panel de praticiens, d’autorités et d’enseignants se réunira pour nous aider à y voir plus clair et pour répondre à vos questions.
Intervenants :
Becquet Pierre-Michel (Responsable adjoint Modélisation Risque de Crédit, Société Générale et Economiste BSI-Economics )Bénassy-Quéré Agnès (Sous-gouverneure de la Banque de France)
Brault Julien (Economiste à la Direction de la recherche du Fonds européen d'investissement, Groupe de la Banque européenne d'investissement et Economiste BSI-Economics)
Criscuolo Chiara (Chef de la Division pour la Productivité, l'Innovation et l'Entreprenariat à la Direction pour la Science, la Technologie et l'Innovation, OCDE)