La quasi-totalité des Etats de la planète ont dû augmenter vertigineusement leurs dépenses pour faire face à la pandémie, mais aussi pour soutenir et relancer leur économie. La dépense publique aurait atteint au premier semestre 20% du produit intérieur brut mondial, un record historique en temps de paix. Pour certains économistes, cette dette colossale crée une incertitude majeure sur la capacité future des Etats à la rembourser et peut entraîner d'importants bouleversements ; pour d'autres, elle reste soutenable à condition de changer le cadre de pensée et les outils de la théorie économique classique, devenus inappropriés face à la situation actuelle.
Intervenants :
Bénassy-Quéré Agnès (Sous-gouverneure de la Banque de France)Couppey-Soubeyran Jézabel (Maîtresse de conférences en sciences économiques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Conseillère scientifique à l’institut Veblen)
Karyotis Daniel (Directeur Général de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes (BPAURA))
Marteau Didier (Professeur Émérite, ESCP Europe)
Ragot Xavier (Président de l’OFCE, Directeur CNRS)