Il y a un demi-siècle, l’économiste Milton Friedman proclamait que «la responsabilité sociale des entreprises est d’accroître leurs profits». Mais en prospérant, le capitalisme d’actionnaires a débouché sur des crises financières, sociales, environnementales qui finiront par devenir insupportables. En France, la loi a récemment ouvert la possibilité aux entreprises d’inscrire dans leurs statuts une raison d’être, voire une mission qui peut être sociale ou environnementale. D’autres pays, y compris les Etats-Unis, vont dans la même direction. Les entreprises peuvent-elle être vraiment pilotées différemment ? Doivent-elles avoir une responsabilité illimitée, sur quoi et devant qui ? Leur efficacité n’est-elle pas menacée ?
Intervenants :
Borella Manuela (Présidente du Comité RSE d’ABEO et Vice Presidente Global Plant-Based Strategy & Business Acceleration, Danone)Bruno Didier (Membre du Directoire, Pôle Banque de Développement Régional, Caisse d’Epargne Rhône Alpes)
Piet Aurélie (Economiste indépendante)
Roux Amélie (Chef économiste chez Saint Gobain)
Waysand Claire (Directrice générale adjointe, en charge du Secrétariat Général, de la Stratégie, de la Recherche & Innovation et de la Communication, ENGIE)