Les mobilités sont le seul secteur dont les émissions ne diminuent pas, la voiture pesant 80% des km parcourus depuis 30 ans. Sans doute parce que remettre en cause les mobilités c’est remettre en cause l’accès à des ressources vitales – comme le travail et les soins – et d’agréments de vie de tout un chacun. Alors que le véhicule électrique est plus lent à de déployer que prévu, du fait de son cout important et de sa faible autonomie comparée à la voiture thermique, comment pourrons-nous décarboner nos déplacements sans réduire nos déplacements ? Le report modal vers les transports en commun espéré est-il une fiction ? A quels couts supportables pour la société ce report modal est-il possible ? Quelles exigences nouvelles la décarbonation des mobilités impose-t-elle aux transports publics ? Quels impacts peut-on raisonnablement espérer sur les émissions de GES ?
Intervenants :
Coldefy Jean (Directeur du programme mobilités et transitions, ATEC ITS France)Combe Emmanuel (Professeur des Universités, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Limon Thibaut (Expert en transition écologique et énergétique dans les transports, Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur)