Dans les entreprises, un travail très important des directions des risques, des comités d’Audit, des directions générales, consiste à établir la « cartographie des risques ».
Il s’agit d’identifier les différents risques auxquels l’entreprise peut être confrontée (risques financiers, industriels, environnementaux, sociaux, de cybersécurité ; risque de recul technologique, de perte de clients ; risques géopolitiques, réglementaires...), de réfléchir à la gravité des différents risques et à la manière dont l’entreprise doit réagir si un risque se réalise.
L’objectif est d’essayer de ne pas être pris par surprise, et de disposer d’une réponse déjà réfléchie.
On peut craindre que les Etats (qui d’ailleurs vérifient que les entreprises font bien ce travail, avec le devoir de vigilance) ne s’imposent pas la même discipline. Il ne s’agit pas ici de prospective, de réflexion sur des scénarios de moyen terme, mais d’identification des chocs non anticipés et de préparation des politiques de réponse à ces chocs.
Dans le cas des Etats, il peut s’agir de récession, de crise financière, de crise géopolitique, de crise sanitaire, de risques sociaux, de risques d’évolution technologique brutale, de risques liés au vieillissement...
La question est de savoir comment les Etats pourraient s’organiser, comme les entreprises, pour identifier ces risques (réaliser la cartographie) et préparer les réponses.
Brief éco a sélectionné pour vous parmi ses articles
• Le coûts des catastrophes naturelles
• Les risques industriels
Intervenants :
Artus Patrick (Économiste, membre du Cercle des Économistes)Bénassy-Quéré Agnès (Sous-gouverneure de la Banque de France)
Clerc Laurent (Directeur d’étude et d’analyse des risques à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution)
de Margerie Gilles (Commissaire général de France Stratégie)
Schubert Katheline (Professeure émérite des sciences économiques, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Sidos Guy (Président-directeur général, Groupe Vicat)