Le parc de logement social est très concentré sur le territoire national entraînant par la même des phénomènes de ghettoïsation susceptibles de déclencher un cercle vicieux d’enfermement dans la pauvreté. La loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) du 13 décembre 2000 a tenté d’infléchir cette tendance en instituant dans certaines communes urbaines un seuil de 20% de logements sociaux avec des pénalités suite à un constat de carence. Il n’est sans doute pas inutile d’essayer de dresser un constat de l’efficacité du dispositif 10 ans après. Une étude menée par l’Institut d’Economie Publique (IDEP) ne parvient pas à établir un réel impact de la mesure sur l’ensemble du territoire métropolitain
Intervenants :
Trannoy Alain (Directeur d’Etudes à l’EHESS, Aix-Marseille School of Economics)Tillet Patrice (Directeur général de la SA d'HLM Alliade Habitat)
Renard Vincent (Directeur de recherche au CNRS (laboratoire d'économétrie de l'école polytechnique))
Perrin-Gilbert Nathalie (Maire du 1er Arrondissement)
Brachet Olivier (Vice-président de la communauté urbaine de Lyon en charge de la politique de l’habitat et du logement social)