Les organisations internationales suggèrent en général aux pays de mener un ensemble de réformes structurelles : flexibilité du marché du travail, concurrence sur les marchés des biens et services, ouvertures des professions fermées, réforme fiscale, réforme des retraites, réduction des dépenses publiques, politiques du logement…Il faut analyser plus profondément ces propositions de réforme. Comment se comparent leurs coûts et leurs bénéfices ? Le coût à court terme n’est-il pas considérable ? Dans quelle situation conjoncturelle est-il préférable de mener les réformes structurelles ? Des réformes structurelles en bas de cycle, si elles sont désinflationnistes, ne peuvent-elles pas conduire à la déflation ? Ne faudrait-il pas coordonner entre elles (par exemple réduction parallèle des rentes sur le marché des biens et sur le marché du travail) et internationalement (les baisses du coût du travail sont internationalement non coopératives) les réformes structurelles
Modérateur :
Chapel Jean-Paul (Éditorialiste et présentateur des chroniques et journaux télévisés de France 2)Intervenants :
Artus Patrick (Économiste, membre du Cercle des Économistes)Bénassy-Quéré Agnès (Sous-gouverneure de la Banque de France)
Collomb Gérard (Sénateur-Maire de Lyon et Président du Grand Lyon)
Berger Karine (Député des Hautes Alpes)
Hélias Hervé (Président de Mazars en France, Co-CEO du Groupe)
Schwarzer Daniela (Executive director for Europe and Eurasia, Open Society Foundations)
Johnson Pierre-Marc (Ancien Premier ministre du Quebec, Avocat Grand témoin des Jéco 2014)
Pernot Jean-Marie (Chercheur en science politique à l'IRES )