La conférence sociale du 16 octobre dernier a mis en valeur des freins potentiels à la mobilité salariale en bas de la hiérarchie des salaires. Ces freins tiennent principalement à la dégressivité des exonérations de contributions sociales au voisinage du Smic, à la dégressivité de certaines prestations (prime d’activité, …) ainsi qu’à la progressivité de l’IR. De ce fait, une augmentation du revenu de salariés au bas de la hiérarchie des salaires se traduit par une augmentation de cout pour l’entreprise très supérieure. Ces freins sont-ils de taille à créer des trappes à bas salaires en réduisant fortement le rendement de la formation et ce dissuadant en conséquence les gains de la mobilité salariale ? Quelles conséquences cela peut-il avoir en termes d’inégalités ?
Intervenants :
Bozio Antoine (Maitre de conférences, EHESS, PSE et directeur, Institut des politiques publiques (IPP))Carcillo Stephane (OCDE)
Givord Pauline (Cheffe du département des études économiques, Insee)
Mathieu Luc (Secrétaire national, CFDT)