Quel est le sens du mot science dans l'expression "science économique" ? Quelle est la nature véritable d'un discours dont l'extrême mathématisation ne dissimule pas toujours la fragilité ? Quel périmètre de validité assigner à ce "savoir" dans le champ plus vaste de la théorie, de l'hypothèse, voire de l'opinion ?

Sommaire 

Avant-propos

Première partie : L’économie, un savoir inachevé
Chapitre 1 : À la recherche de son propre espace
Un savoir à définitions multiples
Une discipline à géométrie variable
Chapitre 2 : Des erreurs de jeunesse
Vieux discours, jeune discipline
Les obstacles originels
Chapitre 3 : Obstacle majeur : la prégnance idéologique
L’idéologie, pente naturelle de l’économie
Un biais qui culmine dans la pensée libérale
L’esprit de gain comme méta-idéologie

Deuxième partie : Une discipline fourvoyée
Chapitre 1 : L’intimidation verbale ou la magie du mot
Nothing but english
L’ADS (abus des sigles)
Éléments d’économie poétique
Le règne de l’assertion
Chapitre 2 : L’impérialisme mathématique ou l’illusion du chiffre
De vaines mises en garde
Le formalisme et ses vertus
L’économétrie : une fâcheuse hégémonie

Troisième partie : Une science impossible
Chapitre 1 : L’économie à l’aune de la scientificité
La scientificité et ses exigences
L’économie en regard de ce modèle
Chapitre 2 : Une discipline «mixte» pour un objet complexe
L’irréductible complexité de l’objet
Humaine, très humaine…
Conclusion