Auteur(s) :
Gollier Christian (Professeur de Sciences économiques Directeur de Toulouse School of Economics)
Editeur : PUF
Isbn : 978-2-13-081803-8
Nombre de pages : 288 pages.
Prix : 21.00€
Parution : novembre 2019
Public : tous publics Tous publics
Essai
Présentation éditeur
Pour le meilleur et pour le pire, dans notre société hyperfinanciarisée, les marchés orientent les comportements des épargnants, des entreprises et des gouvernements. Aujourd’hui, les experts de la finance s’interrogent sur la compatibilité de leurs décisions avec l’intérêt général, devenue incontournable dans un monde affrontant des défis majeurs tels que le changement climatique et la hausse des inégalités. Comment évaluer à l’aune du « bien commun » un projet d’investissement ou une politique publique ? Comment orienter le capital global vers les projets porteurs de valeur sociétale ? Dans cet ouvrage précis et accessible, Christian Gollier développe une méthode novatrice pour transformer nos aspirations morales en outils efficaces de gestion financière et bâtit ainsi un pont salutaire entre la théorie moderne de la finance, l’économie du bien commun et la théorie du choix social.
Sommaire :
Remerciements................................................... 7
Introduction....................................................... 9
1. Aspirations collectives................................... 33
Le voile d’ignorance................................................. 34
L’axiome d’indépendance......................................... 37
Critiques de l’axiome d’indépendance...................... 40
L’utilitarisme............................................................. 47
Le prioritarisme........................................................ 49
L’utilité actualisée..................................................... 51
Résumé..................................................................... 56
2. Choix et mesure des valeurs......................... 59
La catastrophe du Rana Plaza.................................. 59
Souveraineté du consommateur................................ 62
Substituabilité et valeur............................................ 64
Utilité marginale décroissante................................... 66
Les prix du marché................................................... 68
Concurrence, évaluation et équité............................ 73
Externalités et biens publics..................................... 77
Évaluation hédonique............................................... 84
L’analyse coût-bénéfice............................................. 88
Justice distributive et évaluation des inégalités......... 94
Un rôle pour les investisseurs
socialement responsables..................................... 106
Résumé..................................................................... 114
3. En faisons-nous assez pour l’avenir ?............ 117
Le coût d’opportunité du capital.............................. 120
Les échecs des marchés du crédit............................. 125
L’inefficacité intergénérationnelle............................. 128
Dans une économie en croissance, investir aggrave
l’inégalité intergénérationnelle............................. 132
La règle de Ramsey.................................................. 134
Incertitude et prudence............................................. 135
Le monde brownien.................................................. 143
Une perspective internationale.................................. 146
Les cycles économiques : ne jamais perdre de vue
la perspective du long-terme................................ 149
Nous ne connaîtrons probablement pas
toujours un niveau de croissance
économique digne de l’ère industrielle................. 152
L’incertitude profonde.............................................. 154
De la fragilité de la théorie d’évaluation
des actifs dans un monde gaussien...................... 161
Queues de distribution épaisses et cygnes noirs....... 164
Le plancher zéro (zero lower bound)....................... 168
L’actualisation écologique......................................... 170
Long-termisme et marchés financiers........................ 174
Résumé..................................................................... 178
4. Le monde est-il trop risqué ?........................ 181
L’aversion au risque................................................. 183
L’avantage social de la mutualisation,
de l’assurance et du partage des risques.............. 186
La solidarité et le partage des risques
ne fonctionnent pas efficacement
dans notre société................................................ 189
Pénaliser les actes qui accroissent
le risque collectif.................................................. 192
Retour au monde brownien : le modèle d’évaluation
des actifs fondé sur la consommation................. 197
Sommes-nous trop conservateurs
dans notre prise de risque collective ?................. 200
Le « triplet indiscernable » :
aversion aux inégalités, au risque
et aux fluctuations intertemporelles.................... 205
Notre aversion collective au risque
est-elle si forte ?................................................... 208
Ma théorie normative de l’évaluation
des actifs financiers.............................................. 212
Critique des procédures existantes
pour évaluer les politiques publiques.................. 217
Le Bêta socioéconomique......................................... 221
Le Bêta climatique et le coût social du carbone....... 225
Évaluer le capital naturel.......................................... 232
Le principe de précaution et la valeur d’option
pour retarder les actes irréversibles..................... 235
Résumé..................................................................... 243
Conclusion......................................................... 247
Appendice technique.......................................... 255
Index.................................................................. 259
Bibliographie...................................................... 269