Après une thèse consacrée à la place de l’indépendance professionnelle dans les trajectoires des membres des classes populaires, à travers le cas du métier de bûcheron, il travaille aujourd’hui sur le rôle du travail indépendant dans les transformations de la stratification sociale. Son travail consiste aussi à mener une réflexion sur les méthodes utilisées par les sociologues : sur l’usage ethnographique des outils quantitatifs, sur les catégorisations statistiques des travailleurs indépendants. Il réalise une partie de ce projet au sein du collectif CAPLA : « Fragmentation du travail, marchandisation du « travail à-côté » : le capitalisme de plate-forme et ses impacts sociaux ».

A côté de ses activités de recherche, il a participé à la création et au comité scientifique de la collection Sociorama (Casterman).