Vit-on mieux en ville ou à la campagne ?

Conférence organisée le

Les grandes métropoles sont régulièrement présentées comme le nouvel Eldorado économique. Elles constitueraient l’espace géographique où l’on trouverait le plus facilement un emploi, où on y serait le mieux payé, où l’accès à la culture et aux services publics y est mieux assuré, par opposition aux territoires dits « périphériques » ou isolés qui se sentiraient de plus en plus abandonnés. A l’inverse, les « campagnes » ou les territoires moins denses bénéficient d’autres aménités : les conditions environnementales y sont souvent plus favorables, les effets de congestions y sont moins importants, le coût du logement est en général moins élevé, les inégalités y sont aussi souvent moins importantes. Prendre en compte des critères de bien-être au-delà des critères économiques (tels que le stress, le sentiment de bonheur, la santé) change-t-il le constat ? La fracture territoriale entre ville et campagne est-elle réelle et générale ? On gagne mieux sa vie en ville mais cela n’est-il pas compensé par un coût de la vie plus élevé ? Est-ce le cas dans toutes les villes ? Un territoire rural connecté à une métropole est-il comparable à un territoire rural isolé ?

Président de séance

Laudier Isabelle (Responsable de l’Institut pour la Recherche, Caisse des Dépôts )

Intervenants :

Baume Emeline (1ère Vice-présidente de la Métropole de Lyon à l’Économie, emploi, commerce, numérique et commande publique)
Bono Pierre-Henri (Chef de projet au laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de SciencesPo)
Chareyron Eric (Directeur prospective, modes de vie et mobilité dans les territoires, Keolis)
Trannoy Alain (Directeur d’Etudes à l’EHESS, Aix-Marseille School of Economics)
Perona Mathieu (Directeur exécutif de l'Observatoire du bien-être du CEPREMAP)

Vidéo de la conférence :