Les dépenses publiques en France

Auteur(s) :

Facchini François

Préface de : Claude Diebolt
Editeur : De Boeck superieur
Isbn : 9782807331686
Nombre de pages : 320 pages.
Prix : 24.90€
Parution : février 2021
Public : tous publics
Manuel

Présentation éditeur

Ce livre présente des données originales sur l’histoire des dépenses publiques françaises et leur composition sur la période 1870-2015, une analyse comparative avec les pays du G8 et de la zone francophone, une revue exhaustive des explications et des travaux économétriques sur les conséquences productives de cette dynamique financière.

Il observe, comme dans de nombreux pays développés, que les dépenses publiques en France ont augmenté plus vite que la production durant quasiment tout le XXe siècle et que, contrairement à de nombreux pays et l’Allemagne en particulier, cette hausse ne s’est pas démentie au XXIe siècle. Comment expliquer cette histoire ? Quelles en sont les conséquences productives ? Pourquoi la France, contrairement à l’Allemagne ou à la Suède, n’a pas redéfini le périmètre d’intervention de ses administrations publiques ?

Pour écrire l’histoire des dépenses publiques, il faut abandonner l’idéal de l’explication unique et accepter la pluralité des causes qui sied mieux aux jeux des équilibres politiques qui caractérisent les choix financiers de l’État. Il faut, aussi, se dégager de l’idée pourtant partagée par de nombreux observateurs selon laquelle l’État social ou providence se serait vu arracher des pans entiers de ses prérogatives du fait de politiques néo-libérales. Contrairement à ce qui est arrivé dans de nombreux pays, cette évolution n’a pas eu lieu en France. Pour évaluer les conséquences de la croissance des dépenses, il est aussi important de ne pas être manichéen.

Les dépenses publiques ne sont pas toujours mauvaises ou toujours bonnes pour la croissance et l’emploi. Elles sont mauvaises pour la croissance au-delà d’un certain niveau. Il est acquis, enfin, que le statut de la fonction publique de 1946, l’existence d’effets d’asymétries et le poids des syndicats jouent un rôle non négligeable dans l’absence de réforme du secteur public en France. Mais ce diagnostic ne doit pas masquer le rôle décisif des représentations de l’intérêt général et de ce qu’il est convenu d’appeler le régime de connaissance qui, dans un pays comme la France, est très favorable à l’interventionnisme public, au paternalisme d’État.

Ce livre intéressera non seulement les étudiants en économie publique et économie politique (L3-M1-M2), mais aussi les spécialistes des finances publiques, agents publics, citoyens éclairés et hommes politiques.

Sommaire :

Préface

Introduction

Chapitre 1. Histoire comparative des dépenses publiques

Chapitre 2. Les biens publics

Chapitre 3. Les causes de la dynamique des dépenses publiques : une revue de la littérature

Chapitre 4. Les raisons de la dynamique des dépenses publiques en France

Chapitre 5. Les conséquences de la dynamique des dépenses publiques

Chapitre 6. La structure optimale des dépenses publiques

Chapitre 7. L’économie politique des réformes du secteur public

Conclusion générale

Bibliographie

Index

Table des matières

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