Les esprits animaux - Comment les forces psychologiques mènent la finance et l'économie

Auteur(s) :


Akerlof George
Shiller Robert James

Corinne Faure-Geors (Traducteur)
Editeur : Pearson
Isbn : 978-2-7440-6399-2
Nombre de pages : 0 pages.
Prix : 22.00€
Parution : septembre 2009
Public : tous publics Tous publics
Essai

Présentation éditeur

Ce livre traite du fonctionnement réel de l'économie.
Non pas de son fonctionnement tel qu'il est (et a été) décrit par la plupart des experts : une économie stable, des marchés capables de s'autoréguler, des individus qui font des choix rationnels. Cette vision foncièrement libérale, qui aujourd'hui a gagné peu ou prou l'ensemble des pays, a reçu un cinglant démenti avec la crise des subprimes et la tourmente qui a suivi. Pourquoi un tel aveuglement ? Parce qu'elle omettait " nos esprits animaux ", ces schémas de pensée plus ou moins conscients qui déterminent nos mécanismes intellectuels et affectifs.
Autrement dit, ce qui fait l'économie réelle, avec ses bizarreries, ses incertitudes, ses hauts et ses bas. Partant des leçons de John Maynard Keynes et de sa théorie des esprits animaux, deux des économistes les plus respectés de notre époque, George Akerlof (prix Nobel 2001) et Robert Shiller, présentent ces forces irrationnelles qui font et défont la prospérité de nos économies : la confiance et son rôle dynamique, le souci d'équité, la corruption, l'illusion monétaire, la mémoire collective et les récits.
Puis ils montrent comment ces forces psychologiques interagissent et viennent renforcer nos motivations économiques à partir de quelques questions fondamentales : Comment viennent les crises ? Quel est le pouvoir réel des banques centrales ? Qu'est-ce qui explique l'instabilité récurrente des marchés financiers ? D'où vient le caractère cyclique du marché immobilier ? Le chômage est-il inéluctable ? Revisitant des épisodes connus de l'histoire économique, George Akerlof et Robert Shiller examinent les réponses possibles à la crise et nous offrent une autre vision de l'économie, plus réelle et plus humaine.