Banques centrales et stabilité financière

Auteur(s) :


Betbèze Jean-Paul
Bordes Christian
Couppey-Soubeyran Jézabel (Maîtresse de conférences en sciences économiques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Conseillère scientifique à l’institut Veblen)

Rapport du CAE
Editeur : La Documentation française
Isbn : 978-2-11-008594-8
Nombre de pages : 343 pages.
Prix : 17.00€
Parution : avril 2011
Public : tous publics
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Présentation éditeur

Face à la crise, les banques centrales ont assoupli généreusement les conditions de refinancement des banques et déployé une batterie de mesures non conventionnelles.
Selon toute vraisemblance, elles ont ainsi évité aux principales économies mondiales de basculer dans une déflation similaire à celle des années trente. Cela étant, leur responsabilité dans le déclenchement de la crise n'en est pas moins débattue. Il en ressort qu'elles n'ont pas accordé une attention suffisante à la stabilité financière et qu'il leur faut à cet égard tirer les leçons de la crise. Une réflexion est depuis lors engagée sur l'évolution des missions des banques centrales et, tout particulièrement, sur le rôle qu'elles ont à jouer dans la politique de stabilité financière.
Ce rapport entend y contribuer. Il s'appuie sur une enquête à laquelle ont répondu des économistes et des banquiers centraux du monde entier, et qui permet de recenser les différentes opinions. Partant de cette enquête, deux lectures sont proposées. Les deux s'accordent sur la nécessité d'une articulation entre la politique monétaire et la politique de stabilité financière globale dite macro-prudentielle.
Mais elles divergent quant aux modalités de cette articulation. La première plaide pour le maintien d'une séparation entre politique monétaire et politique macro-prudentielle. La seconde défend au contraire une coordination de la politique monétaire et de la politique macro-prudentielle au sein de la Banque centrale. Ce rapport s'accompagne d'un grand nombre de recommandations, ainsi que de compléments réalisés par Michel Aglietta, Charles Goodhart et Tommaso Padoa-Schioppa, à la mémoire duquel ce rapport est dédié.