Auteur(s) :

Arrondel Luc
Masson André (Directeur d'Etudes à l'EHESS)
Editeur : Editions Rue d'Ulm
Isbn : 978-2-7288-0467-2
Nombre de pages : 112 pages.
Prix : 7.00€
Parution : septembre 2011
Public : tous publics
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Présentation éditeur
La crise a affecté les comportements de l’épargnant : les ménages français se sont montrés en moyenne plus «prudents», désirant épargner davantage dans des placements plus sûrs et à plus long terme, et limiter parallèlement leurs investissements risqués.
Comment expliquer ce changement ? Les Français se sont-ils simplement adaptés au nouvel environnement économique et aux évolutions perçues dans leur situation personnelle : baisse anticipée des ressources ou des rendements d’actifs, exposition au risque plus élevée, etc. ? Ou bien la crise a-t-elle modifié la « psyché » même des individus, à savoir ici les préférences de l’épargnant en matière de risque et vis-à-vis du futur : manifeste-t-il une plus grande «aversion au risque» qu’hier ? En termes d’horizon décisionnel, l’épargnant est-il moins obnubilé par les échéances de court terme et plus soucieux de son avenir ? Bref, ses préférences sont-elles soumises aux aléas de la conjoncture économique et financière ?
À cette question centrale, notre étude répond par la négative, concluant ainsi à la stabilité d’ensemble des préférences de nos compatriotes à l’égard du risque et du temps pendant la crise de 2008. Contrairement à une antienne à la mode, ce résultat qui peut surprendre révèle un épargnant «stoïque» dans la tourmente, pas plus averse au risque qu’auparavant.
Sommaire
Sommaire
La crise, le risque et les réactions de l’épargnant : quelle grille d’interprétation ?
Épargne et patrimoine : de fortes disparités entre pays et entre compatriotes
Comment la théorie économique explique-t-elle les comportements de l’épargnant ?
Comment mesurer les anticipations et les préférences des épargnants français ?
Le ressenti de la crise : l’Allemagne aux antipodes des Etats-Unis ?
France : une situation intermédiaire entre l’Allemagne et les Etats-Unis
Les effets de la crise sur les préférences de l’épargnant en France (et ailleurs)
Conclusions
Annexe
La supériorité des scores sur les autres mesures de préférence
Bibliographie