L'enjeu énergétique dans les Balkans

Auteur(s) :


Glamotchak Marina


Editeur : Editions Technip
Isbn : 978-2-7108-1033-9
Nombre de pages : 208 pages.
Prix : 35.00€
Parution : novembre 2013
Public : tous publics
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Présentation éditeur

Avec l’effondrement du communisme qui a provoqué la rupture des équilibres issus du bipolarisme militaire de la guerre froide, la mutation du monde économique a, entre autres bouleversements, initié un nouveau rapport de force. Au point qu’un nouveau «Grand jeu» se déroule avec, cette fois, pour toile de fond l’approvisionnement énergétique de toute une partie de l’Europe. C’est ce nouveau «Grand jeu» que Marina Glamotchak nous décrit ici de façon magistrale avec la double expertise qui est la sienne : celle d’une spécialiste de l’énergie et d’une experte des Balkans.
C’est que les Balkans représentent pour les Russes un enjeu essentiel : les exportations d’hydrocarbures constituent une source majeure de revenus en même temps qu’un excellent instrument d’influence géopolitique. Les positions qu’ils ont acquises dans le domaine de l’énergie, y compris le projet du gazoduc South Stream, doivent les aider à contrecarrer les mesures prises par l’Union européenne pour diversifier ses approvisionnements, principalement gaziers. L’Union Européenne veut échapper à une forme de dépendance envers Moscou ; une dépendance qui pèse encore sur certains pays de l’ancien bloc de l’Est, alimentant des tensions à répétition. Or, hormis l’élaboration de cinq projets concurrentiels de gazoducs du Corridor du Sud, L’Union européenne, a mis en place avec les pays de l’Europe du Sud-Est une «Communauté de l’énergie».

«Pour les différentes nations des Balkans, l’avenir géopolitique et énergétique décrit par l’auteur est également passionnant. Ou bien ils se tourneront vers l’Union européenne, ou bien vers la Russie, pensera-t-on en général. Mais Marina Glamotchack laisse entrevoir une troisième hypothèse : ils feront les deux et la Russie, par le biais de l’énergie et grâce à South Stream, se retrouverait en quelque sorte ‘‘membre honoraire’’ de l’Union européenne» indique Georges-Henri Soutou, Membre de l’Institut, dans sa préface.