Comme toutes les formes de guerre, le terrorisme tout à la fois repose sur la disponibilité de ressources d’autant plus problématiques qu’elles doivent être clandestines. Sous des formes variables selon les lieux et les idéologies qu’il véhicule, il génère donc des activités financières complexes, souvent criminelles ou liées à celles des réseaux criminels, qui sont aussi parfois son talon d’Achille. Mais le terrorisme frappe aussi, directement ou comme conséquence de ses impacts sur les opinions publiques, les économies de ses adversaires dans des proportions parfois insoupçonnées. Tour d’horizon des aspects matérialistes des idéalismes combattants.
Intervenants :
Antoine Jean-Charles (Chercheur, Institut Français de Géopolitique)Mirza Daniel (Professeur de Sciences économiques (Université de Tours))
Sabourin Serge (Commissaire (e.r.), Police judiciaire fédérale belge – Ancien sous-directeur, Secrétariat général de l’OIPC-INTERPOL.)
Huissoud Jean-Marc (Enseignant-chercheur, Directeur du Centre de Géopolitique et Gouvernance de GEM)