Face au risque de récession, des politiques monétaires et budgétaires sans précédent ont été engagées par les autorités de la plupart des pays développés comme émergents. Si de telles actions ont permis d'éviter un arrêt total des crédits et de limiter le recul du PIB, leur coût et leurs conséquences négatives sont peu évoquées. Or l'utilisation des politiques économiques n'est pas sans effets.
L'objet de cette conférence est de débattre des conséquences des achats de titres par les Banques centrales et de l'augmentation de leur bilan. Mais aussi de la capacité des Etats à réduire leur déficit public une fois la récession dépassée. Forcément, les débats seront vifs car pour l'instant on veut croire qu'il n'y a pas d'alternative à ce que font les Etats et les Banques centrales. Au final, les intervenants devront conclure à la reprise, au krach obligataire, à l'inflation ou à la déflation à la japonaise, tout est ouvert.
Modérateur :
Crouigneau Françoise (Vice-Présidente de l'Ajef (Association des Journalistes Economiques et Financiers))Intervenants :
Muet Pierre Alain (Député du Rhône, vice-président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale )Lemoine Mathilde (Directeur des Etudes économiques et de la Stratégie marchés (HSBC - France))
de Bandt Olivier (Directeur de la Conjoncture et des Prévisions Macro-Economiques (Banque de France))