La secular stagnation est-elle notre avenir à long terme? (Vidéo disponible)

Conférence organisée le

La possibilité d'une longue période de croissance ralentie ('secular stagnation') fait partie des perspectives évoquées et discutées par les économistes. Les raisons principales d'une faible croissance seraient tantôt un épuisement des effets du progrès technique (côté offre) et tantôt une insuffisance de l'investissement comparée à l'épargne (coté demande). La première cause semble paradoxale à une période où l'on évoque les forts effets qui s'amorcent de la révolution numérique. Et la seconde cause (déséquilibre épargne-investissement) trouverait une concrétisation toute particulière dans la zone euro où certains pays connaissent effectivement un excès d'épargne tandis que d'autres connaissent un chômage massif, ce qui appelle une meilleure coordination. Qu'en est-il du progrès technique et de ses effets? Qu'en est-il de l'excès d'épargne? Quelles sont les perspectives les plus probables pour le long terme? La conférence s'efforcera d'apporter des points de vues argumentés à ces différentes questions.

Modérateur :

Cette Gilbert (Professeur d’économie, NEOMA Business School)

Intervenants :

Aghion Philippe (Professeur au Collège de France, Chaire «Institutions, Innovation, et Croissance»)
Garcia Penalosa Cécilia (Directeur de recherche au Cnrs et membre de l’École d’économie d’Aix-Marseille)
Dufrénot Gilles (Professeur à l’Ecole d’Economie de Marseille et chercheur associé au CEPII)
Aglietta Michel (Professeur émérite d’économie, conseiller scientifique au CEPII)

Vidéo de la conférence :

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Introduction

Une vision optimiste, un problème de calcul

La responsabilité de la finance

Une approche par la demande

Rôle de l'éducation et des femmes dans la croissance

Questions de la salle


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Intervenants: Philippe Aghion (Professeur au Collège de France, Chaire «Institutions, Innovation, et Croissance») ; Michel Aglietta (Professeur émérite d’économie, conseiller scientifique au CEPII et à France Stratégie) ; Gilles Dufrénot (Professeur à l’Ecole d’Economie de Marseille et chercheur associé au CEPII) ; Cécilia Garcia Penalosa (Directeur de recherche au Cnrs et membre de l’École d’économie d’Aix-Marseille) et Gilbert Cette (Banque de France)




Les documents associés à la conférence

Diapositives utilisées par P Aghion pour montrer la croissante manquante (dans le calcul des taux de croissance)




Support de l'intervention de Michel Aglietta pour expliquer l'origine de la crise qui résulte d'un cycle financier mue par le momentum




Diapositives de Gilbert Cette présentent notamment des graphiques sur la contribution des facteurs à la croissance du PIB ; l'évolution de la productivité globale des facteurs.




Support pour la présentation de Gilles Dufrénot, elle comporte de nombreux graphqiues : écart entre le taux d'intérêt naturel et réel ; graphiques sur la croissance potentielle / réelle ; taux de chomage (pour l'Italie, la Grande Bretagne, les USA, la France et l'Allemagne). Il termine sur le problème du faible niveau d'inflation.




Présentation de Cécilia Garcia Penalosa portant sur les problèmes de formation et d'éducation. Graphiques sur la surqualifation et la sous-qualifation des travailleurs pour différents pays , le taux de pénétration des robots, ...




Les liens vers des sites ou documents internet associés à cette conférence

Les débats dans l’analyse économique sur la stagnation ont toujours existé, on les retrouves chez les classiques avec en opposition Keynes, Schumpeter, …. On observe ces dernières années un retour de ce débat avec les faibles niveaux des taux de croissance. Gilles Dufrénot liste les différentes explications données dans les débats actuels : phase du cycle, problème sur les taux d’intérêt réel qui devraient être négatifs, faiblesse des gains de productivité, rôle du cycle financier, existence de politique de consolidation budgétaire, …