La crise automobile allemande du diesel a pris les dimensions d’un choc macroéconomique européen dont les effets se sont fait ressentir en France et dans les PECO. L'industrie automobile est au cœur de l’activité manufacturière et de la spécialisation de l’économie allemande. C’est le premier indice des crises à venir avec la fin programmée du diesel pour des raisons écologiques et sanitaires.
Mais c’est une crise plus considérable encore qui se prépare avec la révolution des nouvelles mobilités urbaines : voiture connectee, robot taxi, auto partage. Le poids de l’automobile ne peut que baisser en termes économique et d’emprise urbaine . L'urbanisme et les transports en seront transformés.
Et pourtant on continue à penser séparément la crise d’un modèle industriel avec le bouleversement programmé de nos modes de deplacement et donc de vie et de travail
L’objet de la table ronde est de penser dans un même mouvement gouvernance urbaine et véhicule autonome, recul de l’industrie automobile et émergence d’un écosystème de la mobilité, reconversion d’une filière manufacturière et essor de nouveaux services, dynamique industrielle et régulation, logiques publiques et stratégies des plateformes numériques
C’est à essayer d’imaginer les contours des nouveaux écosystèmes de la mobilité des nouvelles chaînes de valeur de l’automobile que les intervenants de la table ronde s’attacheront. C'est à essayer de dessiner les contours de l'action publique au niveau européen national et urbain que les intervenants se consacreront aussi.
Modérateur :
Chapel Jean-Paul (Éditorialiste et présentateur des chroniques et journaux télévisés de France 2)Intervenants :
Cohen Elie (Directeur de recherche CNRS)Debonneuil Michèle (Inspecteur général des Finances)
Labiron Anne (Directrice BusinessLab PSA)
Missika Jean-Louis (Adjoint à la Maire de Paris en charge de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité)