A l'approche de Noël, les sollicitations par des associations charitables sont de plus en plus insistantes. Alors que nous sommes préoccupés par l'évolution de notre pouvoir d'achat et la protection de nos proches, la plupart d'entre nous sommes toutefois prêts à donner à des inconnus et ce, de manière répétée. Quels mécanismes économiques permettent-ils de comprendre ces comportements ?
Trois grands thèmes mettent en lumière le rôle conjoint des associations, des individus et de la puissance publique.
- Qu'advient-il de notre générosité en temps de crise? Dans ce contexte, les associations doivent-elles viser une plus grande efficience comme de véritables organisations économiques? Quel est le succès rencontré par les nouvelles formes de dons notamment via internet? Doit-on recourir aux "nudges" pour collecter davantage de fonds?
- Quels sont les ressorts économiques individuels de nos comportements généreux: sommes-nous motivés par un pur altruisme, le plaisir de donner, la volonté de donner une bonne image de nous-mêmes, ou l'impact final de l'action sur les bénéficiaires? Les plus riches d'entre nous sont-ils les plus généreux?
- Les déductions fiscales accordées pour les dons aux organisations charitables sont particulièrement importantes en France par rapport à la plupart des pays développés. Cette politique est-elle efficace? Quelles sont les autres politiques possibles pour favoriser les collectes de fonds?
Intervenants :
Nozati Anna (Coach vocal)Fack Gabrielle (professeur assistant d’économie à l’Université Pompeu Fabra (Barcelone) et affiliée à l’Ecole d’Economie de Paris)
Le Mouel Ismaël (Cofondateur mail for good)
Bainson Isabelle (Responsable des Fonds Privés Handicap International)
Gibert Benjamin (Musicien)
Villeval Marie Claire (Directrice de Recherche CNRS, GATE)