A l’initiative de l’Association Charles Gide pour l’Etude de la Pensée Economique, les intervenants de cette table-ronde proposent de revenir sur la courbe de Phillips et l’usage qui en a été fait.
Selon l’histoire communément admise de la ‘courbe de Phillips’, cette relation entre taux de chômage et taux d’inflation qui résulte des travaux statistiques de Phillips (1958) aurait constitué la justification essentielle des politiques économiques dites keynésiennes de stabilisation. Dans les années 1970, l’émergence de la stagflation sur le plan des faits économiques combinée à la prise en compte des anticipations dans l’explication des comportements des agents économiques sur le plan théorique auraient sonné le glas de l’intervention publique. L’objectif de cette conférence est de remettre en question l’image caricaturale donnée des politiques discrétionnaires par cette fameuse ‘courbe de Phillips’.
Intervenants :
Orléan André (Directeur de recherches CNRS)Rubin Goulven (Professeur d’économie à l’Université de Lille)
Cabrillac Bruno (Directeur général adjoint des études et des relations internationales, Banque de France)