L’essentiel de l’élévation de température moyenne du globe observée depuis le milieu du XX° siècle est d’origine anthropique. Les êtres humains vont faire face à des difficultés de plus en plus grandes, d’autant plus difficiles à prévenir que ce problème est mêlé à d’autres sujets complexes tels que la pauvreté, le développement, ou encore la croissance de l’urbanisation.
Une architecture de l’action internationale s’est esquissée à Kyoto en 1997, assise sur l’instrument des quotas échangeables. Celle ci n’intègre pas cependant les Etats Unis et la Chine, par exemple. La conférence de Copenhague peut elle déboucher sur des mécanismes et des institutions à la hauteur des enjeux ? Peut-on établir à cette occasion une action collective en ce domaine, qui concilie croissance et protection de l’environnement ?
L’objet de la session est d’aborder cette question avec comme point de départ le rapport commandé pour la rentrée par le Premier Ministre à Jean Tirole (« une nouvelle architecture internationale pour la lutte contre le réchauffement climatique : réflexion sur les négociations en vue de Copenhague ») Elle visera notamment à apprécier comment économie et politique sont pris en compte dans la négociation, et comment dialoguent les économistes avec les autres parties prenantes, aux différents niveaux d’action des entreprises, et des collectivités publiques.
Intervenants :
Le Treut Hervé (Ancien Directeur de l'Institut Pierre Simon Laplace)Bureau Dominique (Délégué Général du Conseil économique pour le développement durable)
Hourcade Jean-Charles (Directeur du CIRED)
Bouttes Jean-Paul (Directeur de la stratégie, Prospective et Relations Internationales EDF)
Collomb Gérard (Sénateur-Maire de Lyon et Président du Grand Lyon)
Stéfanini Laurent (Ambassadeur délégué à l’environnement)
Sicard Jean-Pierre (Directeur de CDC climat )
Passet René (Grand témoin de la journée Professeur émérite d’économie à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne)
Salanié François (Directeur de Recherches au LERNA )