Les nouvelles réglementation des banques (fonds propres, levier d’endettement, ratios de bilan…) partent d’une vision assez claire des régulateurs des banques : il faut réduire le risque pris par les banques pour sécuriser l’activité de collecte des dépôts ; il faut réduire la taille des banques pour éviter le «too big to fail» ; il faut faire disparaître les garanties publiques implicites dont disposaient les banques, ce qui impose, pour que les banques soient sûres, un niveau très élevé de fonds propres.
Tout ceci conduit à une baisse de la taille de l’encours de crédit et des bilans des banques. La question centrale posée est donc celle de la capacité des économies à fonctionner normalement avec des banques et du crédit de plus petite taille. Peut-il y avoir une désintermédiation suffisante ? Les entreprises, comme au Japon, peuvent-elles autofinancer leurs investissements ? Le passage à des financements de marché des entreprises (obligations…) est-il dangereux ?
Intervenants :
Artus Patrick (Économiste, membre du Cercle des Économistes)Berger Karine (Député des Hautes Alpes)
Mignon Laurent (Directeur Général de Natixis)
Thesmar David (Professeur au Massachusetts Institute of Technologie)
Pollin Jean-Paul (Professeur de sciences économiques à l'Université d'Orléans)
Rey Hélène (Professor of Economics - London Business School)