Relations économiques internationales

Terme employé également pour : Économie internationale, Économie mondiale
Terme en anglais : International economic relations
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Vidéo : La finance va-t-elle vraiment changer ? 3/3

Intervenants : Catherine Lubochinsky (Professeur de sciences économiques, Université Paris II), Sylvie Matherat (Directeur, direction de la stabilité financière, Banque de France), Matthieu Pigasse (Associé-gérant, Banque Lazard), Edouard Vieillefond (Secrétaire général adjoint -Direction de la Régulation et des Affaires Internationales AMF) et Bernard Simler (Inspecteur Général de l’Education Nationale et Vice-président de l’IEFP)

Démons de la crise ou démons de la mondialisation

Maintenant que "le pire de la crise est passé", où va-t-on ? Les causes de la crise sont diverses (bulle immobilière aux Etats-Unis, défaillance de régulation financière, déséquilibres mondiaux,...), mais sa caractéristique principale semble avoir été sa vitesse de propagation dans le monde. Les réponses à la crise ont été en partie tirées des leçons des années 1930, mais François Bourguignon montre ici que l'organisation actuelle de l'économie mondiale appelle une réponse principale pour l'avenir : l'amélioration de la gouvernance mondiale.

Article des Échos: Pour le retour des pools bancaires

Dans cet article paru dans Les Échos le 4 février 2009, Olivier Klein recommande le retour des pools bancaires, type d'organisation de la coordination interbancaire qui avait cours jusque dans les années 1980, et qui permettrait de limiter le rationnement du crédit. La contraction de la demande et de l'offre de crédit est en effet une des courroies de transmission de la crise financière et bancaire vers la crise économique réelle. 

Podcast: La finance est-elle en train de tuer le capitalisme?

Enregistrement du lundi 12 janvier 2009 sur le thème "La finance est-elle en train de tuer le capitalisme?" dans le cadre des "lundis de l'économie" organisés par l'Association des Journalistes Economiques et Financiers (Ajef). Nicolas Véron et Olivier Garnier y proposent une analyse de la crise financière actuelle en se demandant si celle-ci est aussi une crise du capitalisme.

Note de veille du CAS: Après la crise, quelles pistes de changement dans la régulation du capitalisme?

Dans la note de veille n°120 publiée par le Centre d'Analyse Stratégique en janvier 2009, deux axes de changement dans la régulation du capitalisme après la crise se dégagent: il faut améliorer la coordination économique mondiale et repenser les modes de gouvernance. 

Croissance équitable et concurrence fiscale: rapport du CAE n°56 (18.10.2005)

Dans ce rapport du CAE datant de 2005, les auteurs partent du constat que la concurrence fiscale se renforce nettement en Europe. Or, la France apparaît très mal placée dans la compétition. Les auteurs proposent alors une réforme du système fiscal français reposant notamment sur un élargissement de la base et une baisse des principaux taux d'imposition.

Concurrence fiscale versus harmonisation

André Fourçans nous propose le texte de son intervention lors de la conférence "France-Suisse: quel est l'eldorado fiscal?". Il s'y interroge principalement sur le débat entre concurrence fiscale et harmonisation. Il prend le parti de montrer que, contrairement à ce que souligne la pensée dominante en France, une politique de concurrence fiscale est plus avantageuse qu'une politique d'harmonisation au sein de l'Europe. 

Article: La fin du premier âge de la finance de marché

Dans cet article de juillet 2008, Gilles de Margerie et Pierre Cailleteau (http://en.temps.reel.free.fr/accueil.htm) identifient deux facteurs majeurs à l'origine de la crise actuelle: la crise de liquidité et l'apparition de nouveaux produits financiers, complexes et risqués. Ils analysent l'enchaînement qui a conduit à la crise, prenant pour point de départ la crise des subprimes au printemps 2007.

Article: La crise de 1929

Dans cet article, Pierre-Cyrille Hautcoeur s'intéresse à la crise de 1929. Il montre que celle-ci n'a pas été seulement une crise financière mais s'est distinguée par la très importante récession qu'elle a entraînée. Il souligne également sa dimension internationale et s'interroge sur ses conséquences et son impact actuel.

Comment répondre à la crise après le sommet du G20?

André Cartapanis s'interroge sur le projet de régulation financière internationale adopté lors du sommet du G20 le 15 novembre 2008. Il montre en quoi la feuille de route issue de ce sommet s'éloigne des options libérales définies dans la décennie précédente mais il met en doute sa capacité à vraiment fonder une nouvelle architecture internationale. Il dégage les lignes de force pertinentes du projet tout en montrant qu'il reste à repenser la gouvernance financière internationale. 

Comment caractériser la crise financière internationale de 2007-2008?

André Cartapanis présente les différentes étapes de la crise financière internationale de 2007-2008 en insistant sur sa double origine: l'apparition de nouveaux produits financiers très risqués, et l'existence de déséquilibres macroéconomiques qui ont conduit à un excès de liquidité mondiale. Il la situe dans l'histoire des crises financières en montrant en quoi elle est à la fois une crise classique du système et une crise singulière par son ampleur. 

Diapositives: La crise financière: causes microéconomiques ou causes macroéconomiques?

Patrick Artus nous propose les diapositives qui accompagnaient son intervention. Y sont présentés tous les graphiques qui appuyaient sa réflexion sur les causes microéconomiques et macroéconomiques de la crise financière de 2007-2008. Les premiers graphiques révèlent la crise immobilière observée aux Etats-Unis à l'origine de la crise mondiale. Les graphiques suivants témoignent de l'évolution du crédit et de la complexification croissante des produits financiers, et récapitulent l'enchaînement qui a conduit à la crise.

Texte: La crise financière : causes microéconomique ou causes macroéconomiques?

Patrick Artus (Natixis) montre que les causes de la crise financière actuelle sont multiples et qu'il importe de se demander si elles sont avant tout microéconomiques ou macroéconomiques. Cette distinction est en effet déterminante pour le choix de solutions à la crise. Patrick Artus conclut finalement en disant que les causes sont à la fois microéconomiques et macroéconomiques. Il faut alors veiller, pour résoudre la crise, à ne pas tenir uniquement compte des causes microéconomiques et à ne pas se contenter de réglementer davantage.