Banque Centrale

Terme en anglais : Centrale bank
Concept parent :

Banque Centrale, banque ayant pour objectif l'émission de la monnaie légale et la gestion de la politique monétaire

A quelles questions théoriques les Banques Centrales doivent-elles répondre ?

L’expérience de politique monétaire très expansionniste depuis 2008 dans les pays de l’OCDE, et les trajectoires économiques des pays de l’OCDE, conduisent à s’interroger sur les fondements théoriques des politiques monétaires. Quelles sont les questions posées ?

* y a-t-il encore un arbitrage entre inflation et chômage à court terme (y a-t-il encore une courbe de Phillips) ? Si la réponse est négative, le fondement de la politique monétaire contracyclique de court terme disparaît ;

Peut-être n’avons-nous plus de théorie de l’inflation, que ce soit à court terme ou à long terme . Que doivent faire alors les Banques centrales ?

Patrick Artus démontre à l'aide de graphiques que les théories habituelles de l'inflation à court et à long terme ne correspondent plus à la conjoncture économique du monde actuel et qu'il est nécessaire de reconstruire la théorie de l'inflation ainsi que la théorie de l'action des Banques Centrales.

vidéo : Politiques monétaires, risque de déflation et effets redistributifs

Intervenants : Aurélien Eyquem (Professeur de Sciences économiques à l'Université Lyon 2 et conseiller scientifique au Conseil d'Analyse Économique), Julien-Pierre Nouen (Economiste-Stratégiste (Lazard Frères Gestion)),  Florence Pisani (Economiste, Candriam), Xavier Ragot (Président de l’OFCE, Chercheur CNRS) et Benoit Mojon (Banque de France)

Vidéo : Les conditions économiques pour la stabilité de l’euro sont-elles acceptables ?

Intervenants : Patrick Artus (Directeur de la Recherche et des Etudes Natixis), Philippe Askenazy (Directeur de recherche au CNRS et membre du Conseil d’analyse économique), Agnès Bénassy-Quéré (Professeur à l’Ecole d’Economie de Paris / Président-déléguée du CAE), Sylvie Goulard (Députée européenne, élue dans la circonscription Ouest de la France), Philippe Herzog (Président-fondateur de l’association Confrontations Europe), Mario Monti (Sénateur - Président de l'Université Bocconi - Premier Ministre de la République Italienne (2011-13) Grand témoin des Jéco 2013), Peter Ricketts (Ambassad

Vidéo : Information et désinformation financière

Intervenants : Camille Cornand (Chargée de Recherche CNRS au GATE (Université de Lyon)), Jean-Pierre Lac (Directeur Général Adjoint du Groupe SEB, en charge des Finances), Philippe Mabille (Directeur adjoint de la rédaction de La Tribune),  Laurence Scialom (Professeure des Universités à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense) et Françoise Crouigneau (Association des Journalistes Economiques et Financiers)

Vidéo : Diversité des modèles européens, chance ou fardeau ? 1/2

Intervenants : Yann Algan (Professeur d'économie à Sciences Po), Patrick Artus (Directeur de la Recherche et des Etudes Natixis), Christian de Boissieu (Professeur à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne, Membre du Collège de l’AMF), Razzy Hammadi (Député, Membre de la commission des affaires économiques), Stéphanie Paix (Président du directoire de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes) et Jean-Pierre Robin (Le Figaro)

Il faudrait reconstruire les fondements des politiques monétaires

Le fondement présent des politiques monétaires de la grande majorité des Banques Centrales est la théorie de la crédibilité des Banques Centrales dans la lutte contre l’inflation. Elle a été développée au début des années 1980 après la grande poussée d’inflation liée aux deux chocs pétroliers de 1974 et de 1979.

Mais maintenir la crédibilité anti-inflationniste est-il aujourd’hui le problème central des Banques Centrales ? Il nous semble qu’elles sont plutôt confrontées :
- à des situations d’excès d’endettement ;

Les banques centrales dans la tempête,

"Le CEPREMAP publie en janvier 2012 un nouvel opuscule de Xavier Ragot, professeur associé à l'École d'économie de Paris et chercheur au CNRS, intitulé Les banques centrales dans la tempête. Pour un nouveau mandat de stabilité financière. Cet opuscule explique comment les politiques monétaires accommodantes des banques centrales, et leur trop grande confiance dans l'évaluation des risques par les acteurs financiers, ont contribué à accentuer les déséquilibres financiers avant 2007.