Les territoires en tension... Avec la pandémie, les territoires habités se sont révélés être les lieux de la promiscuité et du risque de contamination, autant que les espaces de solidarité, de prévention et de soin. Se sont installés à la fois la peur et le « care », le présentiel et le distanciel, l’isolement confiné et l’ouverture de soi aux autres… Les résidences secondaires deviennent souvent principales, les lieux d’habitation se transforment massivement en lieux de travail à distance, les lieux de distribution des biens et des services, contraints à la réduction des ouvertures, se redéploient via internet et dans les circuits courts...

Une économie de la transition ? Quelles leçons en tirer sur le plan économique ? Les territoires ont-ils expérimenté de nouvelles formes pérennes de production et de distribution des biens et des services. Sur la base de quel(s) modèle(s) économique(s) ces formes se sont développées : économie du care, économie circulaire, économie de subsistance ? Avec quelles transformations du rapport à l’espace habité, à l'aune des changements de mode de vie : attirance ou répulsion, intensification ou raréfaction de la consommation des services locaux, exode ou inode...?

Pour tenter d’éclairer ces questions, les Journées de l’Economie, le Centre Jacques Cartier et la coopérative OXALIS organisent le mercredi 3/11/21 de 17h à 18h30 une conférence débat s'appuyant sur des expériences concrètes de la transition en temps de crise au Québec comme en France, le tout placé sous sur le regard d'un économiste québecois et d'un économiste français.