Peut-on dépasser la croissance potentielle? (vidéo partie 3)
Intervenants: Philippe Bouyoux, Gilbert Cette, Christian de Boissieu, Olivier Klein et Philippe Lefournier
Intervenants: Philippe Bouyoux, Gilbert Cette, Christian de Boissieu, Olivier Klein et Philippe Lefournier
Intervenants: Philippe Bouyoux, Gilbert Cette, Christian de Boissieu, Olivier Klein et Philippe Lefournier
Intervenants: Philippe Bouyoux, Gilbert Cette, Olivier Klein, Christian de Boissieu et Philippe Lefournier
Jean-Paul Pollin souligne que la crise s'est propagée par la contraction de la liquidité sur les marchés monétaires et financiers. Il distingue deux types de risque de liquidité: celui présent dans l'intermédiation bancaire et celui présent dans l'intermédiation de marché, le premier étant plus facile à réguler. Il montre qu'une régulation des institutions reste très difficile et qu'il faut alors soit contrôler les innovations financières, soit segmenter les activités de marché et celles de la banque traditionnelle.
Cet article sera diffusé par "La Revue d'Economie Financière" dans le numéro de printemps 2009
Olivier Klein souligne la nécessité de mettre en oeuvre de nouvelles réformes pour limiter l'instabilité financière actuelle. Il dégage les causes endogènes et exogènes de cette instabilité et propose des pistes pour les résoudre. Il passe au crible différentes questions lourdes d'enjeu: celle des normes comptables et prudentielles, des agences de notations, mais aussi de la politique monétaire et de la supervision, de la titrisation et des déséquilibres macroéconomiques.
André Cartapanis s'interroge sur le projet de régulation financière internationale adopté lors du sommet du G20 le 15 novembre 2008. Il montre en quoi la feuille de route issue de ce sommet s'éloigne des options libérales définies dans la décennie précédente mais il met en doute sa capacité à vraiment fonder une nouvelle architecture internationale. Il dégage les lignes de force pertinentes du projet tout en montrant qu'il reste à repenser la gouvernance financière internationale.
Diapositives utilisées par Roger Guesnerie, du Collège de France. R. Guesnerie concilie la réflexion à long terme de l'écologie et celle à plus court terme de l'économie, afin de construire les outils économiques des politiques climatiques.
Diapositives utilisées par Bernard Pouyet et Tugrul Atamer. Le CESR propose la construction de 5 scénarios globaux de territoire et 5 scénarios de contexte, conjugués pour envisager tous les futurs possibles des régions. L'environnement international et le rôle des décideurs ont un poids considérable sur les évolutions envisagées, ce qui permet en dernier ressort d'identifier les leviers clefs, pour éviter les risques majeurs.
Diapositives présentées par Olivier Godard, CNRS et Ecole Polytechnique. Après un bref historique de la mise en place du marché européen de quotas de CO2, O. Godard introduit le problème de l'ajustement aux frontières, dont la résolution sans concertation peut mener à l'impasse.
Diapositives utilisées lors de la conférence par Charles Raux, Laboratoire d'économie des Transports (Lyon). C. Raux s'appuie sur divers exemples pour montrer les bénéfices d'un péage en ville et introduire une réflexion sur son développement en France.
Diapositives utilisées lors de la conférence par Jean-Luc Gaffard, Université de Nice - Sophia Antipolis, IUF et OFCE. A partir du constat d'une dichotomie croissante entre enseignement et recherche en économie, J-L. Gaffard invite à réfléchir à la nature de la formation requise en la matière, revue en trois cycles complémentaires.
Quels principes d'action et d'expertise pour réduire l'incertitude? Une citation du discours de clôture du président de la République introduit les principes mis en exergue dans le Grenelle de l'environnement.
Diapostives utilisées lors de la conférence par Luc Baumstarck, Université de Lyon, Centre d'Analyse Stratégique. Comment prendre en compte l'effet de serre dans des décisions stratégiques? Pour répondre à cette question, une commission d'experts a été mise en place au CAS. Après une revue de la littérature sur le sujet et un exercice de modélisation contradictoire, elle a introduit la notion de valeur tutélaire du carbone afin d'élaborer un référentiel crédible (compromis politico-économique).
Diapositives utilisées par Christophe Dwernicki, directeur des relations extérieures de Renault trucks. Qu'ont à dire les constructeurs d'automobiles sur la question environnementale? L'engagement environnement et la réduction des émissions de CO2 sont des priorités anciennes de l'entreprise Renault, qui retient trois objectifs du Grenelle : favoriser la production et la diffusion de nouvelles techniques, aider la recherche sur fonds privés, ne pas otraciser le transport routier.
Diapositives utilisées par Christian Gollier, Ecole d'économie de Toulouse. La notion de changement climatique est exigeante en terme d'hypothèses et de conceptualisation. Une fois posées les bases, il est essentiel de s'interroger sur les actions à mener, articulées autour d'une problématique intertemporelle : comment maximiser les bénéfices futurs de nos sacrifices actuels? C. Gollier propose des pistes, en dénonçant notamment l'impératif de coordination.