Zéro artificialisation des sols ? (vidéo disponible)

Conférence organisée le

Plus de 20 000 hectares de terres sont aujourd’hui artificialisés chaque année en France, soit l’équivalent de toute la ville de Marseille. Le rythme d’artificialisation pour le logement est supérieur au rythme de l’accroissement des ménages. 

Les effets néfastes de cette artificialisation sont bien documentés. En plus de réduire les capacités d’infiltration des sols et d’affecter les continuités écologiques, cette artificialisation pourrait obérer nos capacités futures à nous nourrir. En effet, elle s’effectue à plus de 80 % sur des terres agricoles, qui plus est sur celles ayant les meilleures valeurs agronomiques, compte tenu de l’implantation historique des villes. 

Introduit dans la loi climat et résilience, le concept du Zéro artificialisation nette (ZAN) suscite de nombreuses interrogations au niveau local. Si tout le monde semble s’accorder sur le constat et la nécessité de réduire le rythme d’artificialisation des sols, l’un des plus élevés en Europe, la juste répartition de cet effort entre les territoires ne fait pas consensus. Car il s’agit d’un effort réel pour beaucoup de territoires dont le modèle de développement s’est construit autour d’une logique de consommation foncière et d’extension urbaine. De plus, le modèle de la maison individuelle reste toujours largement plébiscité par les français. Aussi, un changement de paradigme apparaît indispensable.

L’objectif de cette table ronde est, d’une part, d’identifier les freins et les difficultés inhérents à la mise en œuvre du ZAN, et d’autre part, de discuter des pistes qui pourraient permettre de réduire la consommation foncière en France.

Modérateur :

Arambourou Hélène (Adjointe au directeur département développement durable et numérique, France Stratégie)

Intervenants :

Bouba-Olga Olivier (Chef de service études et prospective du Pôle DATAR, Région Nouvelle-Aquitaine)
Bourdu Emilie (Economiste, Agence d’Urbanisme de Tours)
Paris Romain (Directeur, Algoé)
Trannoy Alain (Directeur d’Etudes à l’EHESS, Aix-Marseille School of Economics)

Vidéo de la conférence :

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Introduction

I/ Définitions, une construction politique ?

1/ Définitions et loi climat et résilience

2/ La difficulté de mesurer l'artifialisation

3/ Qui est responsable ?

4/ Comment répartir les efforts : le rôle des régions (Normandie et Nouvelle Aquitaine)

II/ Comment on peut agir ?

1/ Le rôle de la fiscalité local

2/ Comment faire pour densifier ?


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Intervenants : Olivier Bouba-Olga (Chef de service études et prospective du Pôle DATAR, Région Nouvelle-Aquitaine) ; Emilie Bourdu (Economiste, Agence d’Urbanisme de Tours) ; Romain Paris (Directeur, Algoé) ; Alain Trannoy (Directeur d’Etudes à l’EHESS, Aix-Marseille School of Economics) et Hélène Arambourou (Adjointe au directeur département développement durable et numérique, France Stratégie)