Promouvoir de nouveaux indicateurs de richesse : histoire d’une « cause » inaboutie
Document proposé par Dominique Méda FMSH-WP-2020-142, juin 2020.
Document proposé par Dominique Méda FMSH-WP-2020-142, juin 2020.
Patrick Artus aborde le problème de l'évaluation des services dans le calcul du PIB. Il répond également à la question de la stagnation séculaire et de la baisse de la productivité.
La conséquence se retrouve sur le marché de l'emplois. On observe une bipolarité du marché du travail avec des emplois qualifiés et des emplois peu qualifiés (et donc peu payés)
Intervenants : Lorraine Aeberhardt (Chef de la division synthèse générale des comptes- Département des comptes Nationaux, INSEE) ; Didier Blanchet (Directeur des études et synthèses économiques à l’INSEE) ; Sarah Fleche (Maître de conférences en sciences économiques, Aix-Marseille School of Economics) ; Bertrand Pluyaud (Adjoint à la Directrice des Enquêtes et Statistiques Sectorielles, Direction Générale des Statistiques, des Etudes et de l’International, Banque de France) et Xavier Timbeau (Directeur principal de l’OFCE)
Séance du Cercle d’épistémologie économique du 14/01/2010.
Par Bernard Gazier (Professeur Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne)
On vient de voir avec l'exemple de la situation de la France que nous utilisons de nombreuses notions économiques. On entend parler régulièrement de croissance, d'inflation, de chômage, de déficit du commerce extérieur, comment mesure-t-on ces grandeurs ? C'est le travail des statisticiens. En France le principal organisme public qui produit les statistiques s'appelle l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques).
Document de travail de France Stratégie et de La fabrique de l'industrie disponible sur le site de France Stratégie contient notamment l'étude présentée lors de de cette conférence.
Résumé : "L'économie française, depuis plusieurs décennies, n'est pas aussi performante en matière de compétitivité que les autres pays européens comparables. Pourtant, l'effort d’investissement des entreprises françaises n’est en général pas plus faible mais bien au contraire plutôt supérieur. Analyse de cet apparent paradoxe." [France Stratégie]
Graphiques de 1995 à 2015 : FBCF, FCBF (biens d'équipement), taux d'investissement secteur marchand
Intervenants : Jean-Yves Boulin (Chercheur associé à l'IRISSO, Université Paris Dauphine, PSL Research University, CNRS, UMR 7170) ; Michèle Debonneuil (Inspecteur général des Finances) et Philippe Gineste (Citéco)
Présentation de la réforme sur la comptabilisation des IDE dans les balances des paiements. Au niveau des diapositives on retrouve des graphiques sur les IDE entrant et sortant (données trimestrielles) selon la méthode classique et des graphiques (volume des iDE entrant et sortant) selon les deux méthodologies ainsi que les effets sur les stockes et flux de revenus d'investissement.
Intervenants : Martine Durand (Chef Statisticien et Directrice des statistiques de l'OCDE), Lionel Janin (Directeur adjoint numérique, France Stratégie), Florence Jany-Catrice (Professeur à l’Université de Lille 1), Jean-Luc Tavernier (Directeur général de l’Insee) et Jean Marc Vittori (Les Echos).
Documents présentant pour plusieurs pays des données sur la perception et la réalité de l'inflation
Eléments d'informations sur la mesure du pouvoir et sur les indices de prix.
Intervenants : Didier Blanchet (Responsable du département des Etudes Economiques d'Ensemble (INSEE)), François Bourguignon (Directeur de l'Ecole d'économie de Paris), Roger Guesnerie (Professeur de Sciences économiques), Laurence Rioux (Chercheur au Centre de Recherches en Economie et Statistique) et Serge Marti (Vice-président de l'Association des journalistes économiques et financiers)
Dans la note de veille du Centre d'Analyse Stratégique n°91 publiée le 28 février 2008, les auteurs prennent pour point de départ la dissociation entre l'évolution du PIB et celle de la satisfaction des individus depuis une trentaine d'années. Elles passent alors en revue les indicateurs alternatifs, tout en insistant sur leurs insuffisances. Elles s'interrogent également sur la volonté de créer une science du bonheur, sur le bien-fondé d'une approche qui prône le droit au bonheur sans aucune distinction.
Les auteurs de ce rapport s'intéressent à l'écart entre la mesure officielle du pouvoir d'achat et sa perception par les Français. Ils donnent les raisons de cet écart et proposent deux solutions: modifier les conventions de mesure et utiliser des indicateurs complémentaires.