Les crises et l’apprentissage des banques centrales Deux expériences des années 1880 (cycle UO 2011-12)

Par Pierre-Cyrille Hautcoeur
Directeur d'études à l'EHESS
Paris School of Economics-Ecole d'économie de Paris
Page personnelle

A partir de 1850, la taille des banques fait que leur faillite peut mettre en péril l'économie, non seulement localement mais même nationalement voire internationalement. Les banques d'émission apprennent face à cette situation et souvent du fait des pressions des pouvoirs publics le nouveau métier de banque centrale. Elles cherchent à éviter les conséquences économiques de crises financières tout en évitant d'encourager les banques à prendre des risques excessifs et en sanctionnant les comportements déviants. Si l'expérience anglaise en la matière a donné lieu à une ample littérature, l'expérience française est encore peu connue. Elle est pourtant originale et digne d'intérêt, comme nous le montrerons en analysant les crises de 1882 et 1889. En particulier, elle montre une conscience croissante des conflits d'intérêt que vivent nombre d'acteurs, et des efforts originaux pour les prendre en compte.

 

Conférence du cycle UO-2011-12 :  Monnaie, banque, finance : où en est-on après la crise ?



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