Sanctionner l’économie d’un pays: une solution? (vidéo disponible)

Conférence organisée le

L’idée d’utiliser des instruments économiques pour influencer les objectifs politiques n’est pas nouvelle et remonte à l’Antiquité. Mais c’est à l’issue de la Première guerre mondiale que les sanctions furent codifiées juridiquement dans la Charte de la Société des Nations. Les vainqueurs de la Grande guerre estimaient alors que ces mesures auraient une portée dissuasive et permettraient de garantir la paix sans engagement armé. L’intervention militaire russe en Ukraine et les nombreuses salves de sanctions qui s’en sont suivies de la part des pays occidentaux (États-Unis, Union européenne…) relancent le débat sur le but et l’efficacité des sanctions.

À l’aune des différents types de sanctions (commerciales – notamment énergétiques -, financières, bancaires…), nous aborderons plusieurs questions : Quel est l’objectif politique réel des sanctions ? Peuvent-elles être efficaces ou existe-t-il des moyens de contournement dans une économie mondialisée ? Conduisent-elles à un jeu perdant-perdant ? À l’issue des sanctions, combien de temps faut-il pour que les relations internationales retrouvent une certaine normalité ? Quel bilan tirer des précédentes expériences de sanctions (Cuba, Corée du Nord, Iran...) ?

Céline Antonin vous propose un billet écrit pour le blog des intervenants : Sanctionner l’économie d’un pays : une solution ?


 

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Président de séance

Antonin Céline (Economiste senior à l’OFCE (Sciences Po) et chercheur associé au Collège de France)

Intervenants :

Geoffron Patrice (Professeur d'Economie, Université Paris-Dauphine)
Guriev Sergeï (Directeur de la formation et de la recherche, Sciences Po Paris)
Obidzinski Marie (Professeur de sciences économiques, Université Paris Panthéon Assas)
Sidos Sophie (Présidente du MEDEF Isère)

Vidéo de la conférence :

Cliquer sur le menu.

Introduction

Quelques réflexions liminaires

Les sanctions bancaires et financiers

Les sanctions dans le domaine énergétique

La situation de l’économie Russe

Les conséquences des sanctions sur les entreprises françaises

Questions du public

Conclusion : Quelles sont les sanctions idéales ?


Télécharger le fichier mp3 de la vidéo

Intervenants : Céline Antonin (Economiste senior à l’OFCE (Sciences Po) et chercheur associé au Collège de France) ; Patrice Geoffron (Professeur d'Economie, Université Paris-Dauphine) ; Sergeï Guriev (Directeur de la formation et de la recherche, Sciences Po Paris) ; Marie Obidzinski (Professeur de sciences économiques, Université Paris Panthéon Assas) et Sophie Sidos (Présidente du Medef 38)




Les documents associés à la conférence

Diapositives utilisées par Marie Obidzinski, la présentation porte sur le gel des avoirs : présentation dans le cadre des politiques de sanctions actuelles contre la Russie, avantages, inconvénients, pistes possibles pour améliorer l'éfficacité.




Diapositives utilisées lors de la conférence. Présente quelques définitions et références.

Notamment 3 graphiques :

  • Nombre et type de sanctions depuis 1950
  • Indice de dépendances énergétique à la Russie pour les pays de l'EU
  • Evolution de l'approvisionnement en gaz de l'EU par Russie



Les liens vers des sites ou documents internet associés à cette conférence

Document proposé par Cécile Antonin dans la cadre de la conférence qu'elle a organisée.

L'article en anglais revient sur la nécessité d'améliorer la lutte contre le blanchiment d'argent afin de rendre plus efficace les sanctions économiques.

With sanctions becoming an increasingly important tool in ostracising autocratic regimes from western markets, the need for effective enforcement of Anti-Money Laundering (AML) policies is increasing. The global AML regime will be the backbone in detecting evasion of sanctions. This regime has, however, been widely criticised as ineffective. In this brief, we discuss issues with the current AML regime and propose a reward scheme for whistleblowers to enable asset seizures. A powerful feature of our proposal is that it does not rely on the effectiveness of the AML regime.