Dévaluations fiscales... ou salariales ? (vidéo disponible)

Conférence organisée le

L’arme du taux de change n’étant pas disponible, la dévaluation fiscale est présentée depuis la crise comme l’une des rares options restant à la disposition des pays de la zone euro confrontés à la dégradation de leur compétitivité et au chômage. Il s’agit de baisser les charges sur les salaires afin de diminuer les coûts de production, et de compenser les pertes de recettes par la hausse d’un impôt à l’assiette plus globale. TVA sociale, CICE, Pacte de responsabilité… Les débats sur l’opportunité d’une dévaluation fiscale et ses modalités -- les exonérations de charge doivent-elles être uniformes ou ciblées sur les bas salaires ? -- font rage en France.
Une autre option, plus radicale, consiste à baisser directement les salaires nominaux : d’abord les salaires des fonctionnaires, ensuite, en fonction des moyens disponibles (salaire minimum…), ceux du secteur privé. C’est la dévaluation salariale, qui a été mise en œuvre en Grèce, en Irlande, en Italie, au Portugal et en Espagne.
Quels sont les mécanismes à l’œuvre dans ces politiques ? Sont-elles efficaces, et à quel horizon ? Sont-elles au contraire contre-productives, et pourquoi ? Les entretiens de l’AFSE tenteront d’apporter des réponses à ces questions cruciales.

Intervenants :

Cette Gilbert (Professeur d’économie, NEOMA Business School)
Hairault Jean-Olivier (Professeur de sciences économiques à l'Université Paris 1)
Marianna Pascal
Ragot Xavier (Président de l’OFCE, Directeur CNRS)
Schubert Katheline (Professeur d'économie, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Vidéo de la conférence :


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Intervenants : Gilbert Cette (Professeur d'économie associé à la Faculté de Sciences économiques de l'Université d'Aix-Marseille II),  Jean-Olivier Hairault (Professeur de sciences économiques à l'Université Paris 1), Pascal Marianna, Xavier Ragot (Chercheur CNRS, Président de l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Economiques, Centre de recherche en économie de Sciences Po)) et  Katheline Schubert (Professeur d'économie, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)