François Perroux, un économiste à redécouvrir

Conférence organisée le

A l’heure où certains évoquent la possibilité d’une démondialisation dans une perspective néo-protectionniste, où les enjeux de gouvernance des territoires mobilisent de nouveaux rapports entre, organisations économiques pouvoirs publics et société civile, où la sphère d’influence de l’entreprise est prise en compte dans le champ de sa responsabilité sociétale, une relecture de l’œuvre de François Perroux se révèle féconde.
Trois angles de vue seront proposés lors de cette table ronde :
- Maurice Allais-François Perroux et la question du néoprotectionnisme,
- François Perroux précurseur de la socio économie à partir d’une lecture de Pouvoir et Economie [1973],
- Démocratie, gouvernance et participation dans la coproduction de la compétitivité des territoires.

Inscription auprès de Madame Amélie Rubio - (relations entreprises et partenaires)
arubio@univ-catholyon.fr

 

Intervenants :

d'Hombres Emmanuel (Enseignant chercheur Philosophe, Chaire d'Éthique au travail UCL Lyon)
Gilormini Patrick (Responsable du pôle Management et Stratégie, ESDES-Ecole de management)
Comparini Anne Marie (Consultante, Euromed Networks )
Chassagnon Virgile (Professeur d'économie à l'Université Pierre Mendès France (Grenoble), Directeur scientifique de l'ESDES (Ucly) )

Vidéo de la conférence :

Les documents associés à la conférence

Cet article est une contribution à l’histoire de la pensée économique et à l’économie de la firme qui vise à montrer la richesse et la portée théoriques des réflexions et des conceptualisations proposées par François Perroux dans la compréhension de la nature socioéconomique des firmes du capitalisme. À contre-courant de l’économie dominante, le social et le politique constituent dans la pensée perrouxienne les deux ingrédients qui permettent d’analyser substantiellement les relations de pouvoir guidant les dynamiques et le régime de gouvernement des institutions telles les firmes. La relation Janus entre l’agonisme et la coopération apparaît alors comme l’épicentre de ces processus de pouvoir.