Les Jéco, victimes collatérales des remaniements ministériels

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Avec toute l’équipe, on a eu beau éplucher le programme de cette année, pas de ministre en vue. Pas même l’ombre d’un secrétaire d’Etat. Lors des éditions précédentes, Pierre Moscovici, Benoît Hamon et Marylise Lebranchu avaient battu le pavé lyonnais. On avait même eu droit aux pontes européens Pascal Lamy et Mario Monti.

Quand on demande des explications à Pascal Le Merrer, grand manitou des Jéco, il affiche son étonnement : «C’est la grande surprise de cette année. Il y a eu une évaporation ministérielle non expliquée». Lui qui a créé les Jéco en 2007 prend la nouvelle avec flegme : «Ce sont des stratégies de communication qui nous échappent».

Pas de Macron-économie !

Veste en velours noir et cheveux en bataille, Pascal Le Merrer s’explique à "L’œil des Jéco" : pour cette édition, il avait pourtant obtenu l’accord de certains ministres. Benoît Hamon avait dit oui… quand il était ministre de la Consommation. Idem pour Arnaud Montebourg. Même histoire pour celui qui était alors conseiller du président, l’actuel locataire de Bercy, Emmanuel Macron. On aurait pourtant bien aimé parler de Macron-économie !

Dans ce refus de participer, Pascal Le Merrer voit autre chose : préoccupés par la situation du pays, les politiques désertent les rendez-vous économiques. Un mauvais signal donné aux électeurs, selon Pascal Le Merrer. « Les citoyens vont sûrement remarquer cette absence », remarque-t-il. Et le sondage 2014 de la Banque de France lui donne raison : deux Français sur trois s’intéressent à l’économie. Malgré tout, cette année, loin des dorures ministérielles, l’œil acéré des Jéco vous le promet : il continuera à raconter ce qu’il se passe dans les coulisses des Journées économiques de Lyon !

Lucie Bras - Etudiante IPJ - Paris Dauphine @lwonderbras JECO2014

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