Niveau de vie

Terme en anglais : Standard of living
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Les classes moyennes sous pression

Cet article, publié par le CREDOC dans Consommation et Modes de vie, revient sur la situation des classes moyennes en France. Contrairement aux idées largement répandues, les classes moyennes ne sont pas en déclin et leur pouvoir d'achat a continuellement augmenté depuis les années 1970. Cependant, elles souffrent de l'augmentation rapide des dépenses incompressibles. De plus, le ralentissement de la croissance rend plus douloureux la présence d'inégalités.

Les classes moyennes ont-elles disparu?

Cette présentation questionne la définition des classes moyennes. Les mesures faites par l'INSEE, basées sur le niveau de vie, sont de plus en plus précises. Elles montrent qu'il n'y a pas en France, contrairement aux Etats-Unis de décrochage entre le revenu médian et le revenu moyen. Au contraire, les analyses de la consommation montrent une certaine convergence dans les biens d'équipement. La mesure des perceptions des ménages montrent aussi une hausse des dépenses pré-engagées des ménages modestes.

Vidéo : Les classes moyennes ont-elles disparu ? 1/3

Intervenants : Régis Bigot (Directeur adjoint du département Conditions de vie et aspirations des Français du Credoc), Pierre-Noël Giraud (Professeur d'économie à Mines ParisTech et à Paris Dauphine),  Florence Jany-Catrice (Maître de conférences à l’Université de Lille I), Jean-Louis Lhéritier (Chef du département des prix à la consommation, des ressources et des conditions de vie des ménages de l’Insee) et Guillaume Duval (Alternatives Economiques)

Note de veille du CAS: pouvoir d'achat perçu et pouvoir d'achat mesuré: comment expliquer le décalage?

Dans la note de veille du Centre d'Analyse Stratégique n°14 de juin 2006, trois arguments principaux sont avancés pour expliquer le décalage entre pouvoir d'achat perçu et pouvoir d'achat mesuré. Premièrement, la mesure de référence est le pouvoir d'achat agrégé des ménages et non le pouvoir d'achat par ménage. Deuxièmement, l'impression d'une dégradation du pouvoir d'achat résulte de l'augmentation du prix et du périmètre de ce que l'on appelle les "consommations contraintes". Troisièmement, le décalage provient de la correction de l'effet "qualité" attribué à certains produits.

Note de veille du CAS: Au-delà du PIB, le bonheur?

Dans la note de veille du Centre d'Analyse Stratégique n°91 publiée le 28 février 2008, les auteurs prennent pour point de départ la dissociation entre l'évolution du PIB et celle de la satisfaction des individus depuis une trentaine d'années. Elles passent alors en revue les indicateurs alternatifs, tout en insistant sur leurs insuffisances. Elles s'interrogent également sur la volonté de créer une science du bonheur, sur le bien-fondé d'une approche qui prône le droit au bonheur sans aucune distinction.

Les indicateurs économiques dans une démocratie: enjeux

Dans cet article, Florian Mayneris, doctorant à l'Ecole d'économie de Paris, résume les enjeux de la conférence. Il souligne que les intervenants ont avant tout cherché à expliquer et à proposer des solutions pour limiter l'écart entre les indicateurs statistiques et la perception par les ménages de l'évolution de variables économiques comme le pouvoir d'achat.

L'Etude du bonheur: un nouveau champ de l'économie

Florian Mayneris, doctorant à l'Ecole d'économie de Paris, présente ce nouveau champ de l'économie qu'est l'étude des déterminants du bonheur. Il montre que ces déterminants sont à la fois microéconomiques et macroéconomiques et qu'il faut distinguer bonheur individuel et bonheur collectif. Il propose également un entretien audiovisuel avec Andrew Clark, spécialiste de l'économie du bonheur qui est intervenu lors des Journées de l'économie, où il l'interroge notamment sur la spécificité de l'approche économique du bonheur et sur ses principaux résultats. 

Dossier de l'INSEE: La mesure du pouvoir d'achat et sa perception par les ménages

Une partie de l'intervention de Fabrice Lenglart, celle sur la problématique du pouvoir d'achat, s'appuyait sur ce dossier de l'INSEE, datant de 2007. Les auteurs s'interrogent en particulier sur les raisons du décalage entre l'évolution du pouvoir d'achat perçue par les ménages et celle dont rend compte sa mesure macroéconomique. Ils proposent plusieurs explications (variations du patrimoine des ménages, rôle de la dynamique démographique...)et évoquent des méthodes alternatives pour mieux tenir compte de la diversité des situations individuelles.