Par Xavier Piechaczyk qui intervient sur Quelles énergies pour les territoires ?
La transition énergétique implique une transformation complète des usages, dont l’ampleur est aujourd’hui sous-estimée. RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, propose dans son étude “Futurs énergétiques 2050” plusieurs scénarios pour atteindre cet objectif et éclairer les pouvoirs publics dans leurs choix énergétiques.
On l’oublie trop souvent dans le débat public, mais en France, la production d’électricité est décarbonée à 93 % : c’est l’un des meilleurs ratios en Europe, et c’est un véritable atout pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Néanmoins, la réussite de cet objectif implique une transformation de l’économie et des bouleversements dans le secteur des transports, de l’industrie et du bâtiment aujourd’hui encore très dépendants du pétrole, du charbon et du gaz d’origine fossile. Pour y arriver, ces secteurs devront basculer progressivement vers l’électricité, qui deviendra la première source d’énergie en 2050.
Le défi est immense : comment produire plus d’électricité pour couvrir une consommation d’électricité qui va augmenter (+35 % en 2050) ? Tout en remplaçant le parc nucléaire existant. À quel coût et avec quelles technologies ? Dans ce contexte, la mission de RTE est d’éclairer les citoyens et les pouvoirs publics sur les choix énergétiques qui s’offrent à la France. À cet effet, nous avons publié, le 25 octobre 2021, l’étude prospective “Futurs énergétiques 2050” qui analyse des scénarios de consommation et de mix électriques contrastés qui sont tous des chemins possibles pour atteindre la neutralité carbone tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement du pays. Nous documentons et analysons les options du mix électrique, leurs avantages et leurs inconvénients, pour ensuite en débattre.
Découvrez le rapport complet : “Futurs énergétiques 2050”