La santé à quel prix ? (vidéo disponible)

Conférence organisée le

La session «La santé à quel prix ?» est consacrée aux choix du régulateur et réunit Pierre Yves Geoffard (PSE), Lise Rochaix (HAS) Marie Odile Carrere (GATE) Pierre Jean Lancry (Mutualité agricole) sous la présidence de Michel Mougeot. Compte tenu du déficit récurrent de l’assurance maladie comment instaurer des règles d’allocation des ressources et de financement de ce secteur qui permettent d’atteindre des objectifs d’efficacité productive, d’efficacité allocative et d’équité ? Des choix importants ont été effectués depuis quelques années (médecin référent, tarification des hôpitaux à l’activité, incitation à la consommation de génériques, franchises). Sont-ils efficaces ? Suffisants ? Quels sont leurs effets ? Comment améliorer leur mise en œuvre ? Ce sont quelques unes des questions qui devraient être abordées.

Président de séance

Mougeot Michel (Professeur de Sciences économiques)

Intervenants :

Geoffard Pierre-Yves (Directeur de recherche CNRS, Professeur à l'Ecole d'Economie de Paris)
Rochaix Lise (Professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et PSE - Directrice scientifique de la chaire Hospinnomics)
Carrere Marie-Odile (Professeur de Sciences économiques)
Lancry Pierre-Jean (Directeur de la Santé Mutualité Sociale Agricole)

Vidéo de la conférence :


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Intervenants : Michel Mougeot, Marie-Odile Carrere, Pierre-Yves Geoffard, Pierre-Jean Lancry et Lise Rochaix




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Intervenants : Michel Mougeot, Marie-Odile Carrere, Pierre-Yves Geoffard, Pierre-Jean Lancry et Lise Rochaix




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Intervenants : Michel Mougeot, Marie-Odile Carrere, Pierre-Yves Geoffard, Pierre-Jean Lancry et Lise Rochaix



Les documents associés à la conférence

Diapositives utilisées par Lise Rochaix, membre du Collège de la HAS et université de la Méditerranée. L'évaluation économique permet d'articuler efficacité médicale et coût, face à des problèmatiques telles que le coût de certains médicaments, la montée des inégalités sociales de santé ou l'apparition de nouveaux besoins. Lise Rochaix présente ici la loi de financement de la Sécurité Sociale et ses conséquences sur le rôle de l'HAS.



Diapositives présentées par Marie-Odile Carrère, laboratoire Gate (Lyon). M-O. Carrère s'interroge sur la manière d'allouer des ressources aux soins de santé et présente la réponse du National Institute for Health and Clinical Excellence, articulée autour de trois principes. Une éthique fondée sur la question suivante : les ressources employées n'auraient-elles pas pu être utilisées autrement?



Diapositives utilisées par Pierre-Yves Geoffard, Ecole d'Economie de Paris et EHESS. P.-Y. Geoffard présente une structure du financement des soins de santé, et étudie l'impact d'une variation du "reste à charge" -dépenses prises en charge par les ménages- sur les dépenses de santé. Ses résultats lui permettent d'esquisser des propositions de réforme du ticket modérateur.



Dans le cadre des « Lundis de l'Economie », organisés par l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef), en partenariat notamment avec le Cnam, Paris-IV Sorbonne, Sciences Po a eu lieu le 8 décembre 2008 la conférence Capitalisme et bien commun. Votre santé nous intéresse. L'auteur pose la question suivante : comment se fait-il que les pays où les gens payent le plus pour les dépenses de santé sont ceux où ces dépenses coûtent le plus cher ?

Compte-Rendu de la conférence




Les liens vers des sites ou documents internet associés à cette conférence

Dans le cadre des « Lundis de l'Economie », organisés par l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef), en partenariat notamment avec le Cnam, Paris-IV Sorbonne, Sciences Po a eu lieu le 8 décembre 2008 la conférence Capitalisme et bien commun. Votre santé nous intéresse. L'auteur pose la question suivante : comment se fait-il que les pays où les gens payent le plus pour les dépenses de santé sont ceux où ces dépenses coûtent le plus cher ?

Le point de vue de Jean de Kervasdoué, professeur titulaire de la chaire d'Economie et gestion des services de santé du CNAM : lien vers un podcast, 98 minutes.




Article paru dans Économie publique, 13-2003/2.

La coordination des soins entre ceux produits à l’hôpital et ceux effectués en ville est un élément important d’une organisation efficace des systèmes de soins,et pose certaines questions profondes en termes de régulation de ces systèmes. Notamment,le mode de rémunération des producteurs de soins peut avoir un impactsur leurs incitations à se coordonner ; ceci peut prendre la forme radicale d’une externalisation de certains services (par exemple les soins infirmiers postérieurs àune intervention chirurgicale).
D'après Newhouse, l’augmentation de la puissance du mode de rémunération aurait incité les hôpitaux à externaliser davantage certains soins jusqu’alors prodigués au sein de l’hôpital. La présente note examine cette idée de manière critique.
L’analyse théorique en précise les conditions ; mais elle montre également que ce phénomène, loin d’être un effet pervers des modes de rémunération incitatifs, peut en fait contribuer à améliorer l’efficacité de la coordination entre différentes structures de soins.




Article paru dans les ANNALES D’ÉCONOMIE ET DE STATISTIQUE. – N° 83/84 – 2006

ABSTRACT. – In many developed countries attempts to reform physicians payment schemes have failed. To analyze some of the diffi culties, this paper studies reforms of payment schemes in situations such as the physician agency, where the quality of the good produced is imperfectly observable by the payer. We first study the situation, common in many countries, where physicians face a single scheme. We identify conditions under which no reform can both obtain the consent of a large proportion of physicians (political constraints) and improve patients welfare. We then study whether a menu of contracts, with or without cross subsidies, may solve the difficulties generated by the heterogeneity of producers practice.

Modes de rémunération des médecins et pouvoir de blocage
RÉSUMÉ. – Dans de nombreux pays, les réformes visant à modifier les modes de rémunération des prescripteurs de soins se sont heurtées à leur forte opposition. Ce papier analyse ces difficultés, d’abord dans un cadre de monopole puis de concurrence régulée entre différentes organisations. Quelques facteurs clefs sont mis en évidence : ils sont liés au pouvoir politique des médecins, à l’hétérogénéité de leurs caractéristiques et de leurs comportements.




Article paru dans la revue Risques,2002; 49: 47-53.

Un rapport du MEDEF propose une réforme de l’assurance maladie en introduisant « une dose tempérée de concurrence entre prestataires de soins et entre financeurs.» Dans cet article, nous rappelons les bénéfices attendus d’une telle mise en concurrence, et les multiples difficultés qu’elle soulève. La présentation de quelques expériences étrangères permet de prendre la mesure de ces difficultés, et d’examiner les différents remèdes proposés.




 Article paru dans les ANNALES D’ÉCONOMIE ET DE STATISTIQUE. – N° 58 – 2000

RÉSUMÉ. – Cet article considère différentes politiques de régulation du secteur hospitalier lorsque la demande de soins dépend de la qualité offerte et lorsque les hôpitaux peuvent réduire leur coût par un effort non observable.
La politique socialement optimale réalise l’efficacité productive, l’efficacité allocative et conduit à l’extraction de la rente. On montre que les politiques d’enveloppe globale peuvent conduire à l’efficacité allocative et productive pour une fonction d’utilité collective qui est caractérisée. Enfin, nous montrons qu’une politique de tarification par pathologie est préférable à une politique d’enveloppe globale du point de vue du bien-être collectif pour l’objectif défini précédemment




Rapport du CAE paru le 12.01.1999

Bilan du système français de santé en mettant en évidence, face au coût des soins, les performances sanitaires de la France dans la moyenne des grands pays industrialisés et en soulignant la priorité implicite du système de santé en faveur de la médecine curative. À la lumière des développements récents de la théorie économique et des expériences étrangères, exploration de nouvelles procédures de régulation, les mécanismes actuels d'allocation des ressources et les procédures de budget global et de prix administrés n'ayant pas empêché la croissance rapide des dépenses de santé. Parmi les propositions : recourir pour l'hospitalisation à des mécanismes de concurrence par comparaison (tarifications forfaitaires par pathologie) ou de concurrence pour le marché au moyen d'appels d'offres, dans le domaine de la médecine ambulatoire mettre en concurrence les prestataires pour certains actes (échographie, petite chirurgie) et instituer une tarification des actes médicaux dégressive avec leur nombre.